L’homéopathie est aujourd’hui largement répandue à travers le monde, et se classe comme l’une des méthodes thérapeutiques les plus appréciées et les plus recherchées. Tout comme l’Aloe vera, une plante médicinale connue depuis plus de 5 000 ans… L’homme a toujours utilisé l’Aloès pour prévenir ou soigner nombre de ses maux.
À des époques différentes, et dans des régions du monde fort éloignées les unes des autres, l’homme a toujours utilisé l’Aloès pour prévenir ou soigner nombre de ses maux. De multiples preuves archéologiques et historiques témoignent des multiples (et identiques) usages médicaux de l’Aloe vera dans toutes les grandes civilisations, sans aucune exception !
L’homéopathie est considérée comme une médecine douce. Certains parlent de « médecine parallèle« , « médecine alternative » ou « médecine complémentaire« . Bénéfique pour le corps et l’esprit, cette médecine alternative s’avère en effet nettement moins agressive pour l’organisme que la plupart des traitements allopathiques auxquels nous sommes parfois beaucoup trop habitués.
L’homéopathie et ses principes fondamentaux
Homéopathie est un terme dérivant des mots grecs « homoios » qui signifie « similaire », et « pathos » qui signifie « maladie ».
L’homéopathie est une technique thérapeutique unique en son genre suscitant toujours beaucoup de controverse, pourtant pratiquée un peu partout dans le monde par les médecins, dentistes, vétérinaires, naturopathes, chiropraticiens et autres professionnels de la santé.
Créée au début du XIXe siècle par le docteur Samuel Hahnemann (1755-1843), l’homéopathie est une méthode thérapeutique qui vise à soigner l’être humain en lui administrant des doses infinitésimales (infiniment petites) de quantité de remèdes entièrement naturels. Extrêmement douce pour l’organisme, cette forme de médecine alternative permet donc de traiter une multitude de maux.
L’homéopathie est sensée traiter le terrain, c’est-à-dire traiter le corps dans son ensemble et non une maladie. En effet, lors d’une consultation, le médecin homéopathe pose une infinité de questions qui n’ont pas toujours de rapport avec ce pourquoi le patient est venu le voir.
L’homéopathie repose essentiellement sur 2 fondements :
- Principe de similitude : Ce principe énoncé pour la première fois par Hippocrate, selon les termes « similia similibilus curantur », voulait que seuls les semblables étaient aptes à guérir les semblables : une maladie doit être traitée par le biais d’une substance ayant la capacité de reproduire chez un sujet sain des symptômes analogues à ceux engendrés par cette même maladie chez un sujet atteint.
Le principe de similitude rappelle énormément celui de la vaccination, puisque dans les deux cas, il s’agit d’inoculer à un individu une substance qui lui permettra de combattre la maladie et de développer une immunité afin de guérir. - Principe de dynamisation et dilution : Les remèdes homéopathiques sont dilués plusieurs fois dans de l’eau ou dans un mélange d’eau et d’alcool, au point qu’on n’y trouve habituellement plus de trace chimique des molécules qui composaient la substance originale.
Entre les dilutions successives, on administre une série de secousses au remède dans le but de le « dynamiser ». Cette dynamisation serait absolument essentielle à l’efficacité du produit. Suivant le principe des hautes dilutions, plus grand est le nombre de dilutions, plus puissant est le remède.
Les médicaments homéopathiques sont élaborés à partir de substances végétales, minérales ou animales, à dose infinitésimale. Prendre un médicament homéopathique revient à prendre des quantités extrêmement petites de ces principes actifs.
Les médicaments homéopathiques se présentent sous différentes formes : crèmes, pommades, sirops, mais surtout sous forme de tubes de granules ou de doses de globules. Les tubes de granules (petites billes) sont plus volontiers prescrits pour les traitements sur plusieurs jours, les doses de globules (minuscules billes) sont plutôt pour les prises uniques.
Les homéopathes soutiennent qu’une personne souffrant de n’importe quel trouble de la santé peut bénéficier d’un traitement par l’homéopathie. Selon cette approche, si le traitement n’entraîne pas toujours la guérison, il peut au moins ralentir la progression de la maladie ou en atténuer les symptômes. Il pourrait aussi renforcer l’organisme lorsqu’il subit les assauts répétés d’une maladie incurable.
Homéopathie et Allopathie : quelle est la différence ?
Il ne faut pas confondre la médecine homéopathique et la médecine allopathique :
- Homéopathie vient des mots grecs « homoios » (similaire) et « pathos » (maladie)
- Allopathie vient des mots grecs « allos » (autre) et « pathos » (maladie)
L’Allopathie est le nom que les médecins homéopathes donnent à la médecine officielle moderne, qui cible le symptôme (agent infectieux). Pour cela, elle utilise fréquemment les molécules de synthèse mises au point par l’industrie pharmaceutique.
Aujourd’hui, l’allopathie est la thérapie officielle enseignée dans les études médicales universitaires, et pratiquée dans les hôpitaux.
Même si l’allopathie se montre en général efficace dans le traitement des symptômes, particulièrement en médecine d’urgence, ses réfractaires lui reprochent justement de s’intéresser trop aux symptômes et pas assez au patient dans sa globalité, pour chercher à combattre la cause réelle de la maladie.
Le symptôme d’une maladie est en effet un signe envoyé par notre organisme indiquant un trouble qui peut-être assez profond. Combattre uniquement ce signe n’est pas suffisant…
L’homéopathie va combattre le mal par le mal (principe de similitude). A l’inverse, l’allopathie va combattre le mal avec des médicaments contraires (antibiotiques, tranquillisants, sédatifs, laxatifs…). Malheureusement, ces médicaments agressent l’organisme.
Il faut savoir que pour l’organisme, un médicament est un poison. Le corps va tout faire pour essayer de l’éliminer, et s’il n’y arrive pas, il va modifier son équilibre, d’où les effets secondaires de nombreux médicaments : fatigue, destruction de la flore intestinale, diminution de l’immunité, etc). Le symptôme disparaît, mais la fragilité du terrain du patient se trouve encore augmentée.
La philosophie des thérapies alternatives est de rechercher la cause réelle de la maladie et de la combattre, afin que le patient retrouve la santé d’une manière durable
Homéopathie et Aloe vera : sous quel conditionnement ?
Je tiens à vous préciser que toute cette partie est extraite du livre « L’Aloès pour votre santé » de la collection Ma pharmacie naturelle, du Docteur Yves DONADIEU, de la Faculté de Médecine de Paris.
Extrait du chapitre « Formes de présentation » :
À partir des produits de base issus de la sève ou de la pulpe fraîche, les industriels fabriquent et conditionnent des produits adaptés aux différents usages de l’Aloe vera, et destinés aux marchés : pharmaceutique, diététique, cosmétologique et vétérinaire.
Il faut distinguer l’extraction de la « sève » et celle de la « pulpe », qui donnent lieu à des produits aux usages totalement différents.
La sève ou suc d’aloe vera.
La sève de l’Aloe vera possède exclusivement des propriétés digestives et laxatives. C’est à partir de cette sève concentrée et séchée, qui se conserve bien, que sont préparées les différentes formes galéniques (poudre et teinture principalement) utilisées dans la préparation des produits pharmaceutiques allopathiques et homéopathiques à base d’Aloe vea, destinés exclusivement aux indications digestives.
- Pilules, gélules, comprimés : A base d’extraits de sève (poudre ou teinture) pour l’usage médical allopathique. Formes de moins en moins utilisées du fait de leurs effets irritants sur les intestins et leurs nombreuses contre-indications.
- Granules, solutions buvables : A base des mêmes extraits que ci-dessus (sève d’Aloe vera), mais dilués et « dynamisés » pour l’usage médical homéopathique.
La pulpe ou gel d’aloe vera.
La pulpe d’Aloe vera, quant à elle, possède de très nombreuses propriétés : dermatologiques, nutritionelles, cosmétologiques et digestives (sans actions laxative proprement dite).
- Jus, boissons, crèmes, savons : Les crèmes pour usage divers (visage, mains, corps, rasage), gels, émulsions, lotions, masques, poudres de beauté, baumes, savons, shampoings, dentifrices, produits de protection solaire, déodorants… sont à base de pulpe (fraîche stabilisée ou reconstituée) pour les usages diététique, cosmétologique et vétérinaire.
- Gel pur : Extrait de la pulpe de la plante, le gel est utilisé en usage interne et externe.
Mais attention, il faut qu’il y est un fort pourcentage de pulpe dans ces produits pour en retirer tous les bienfaits escomptés, ce qui n’est malheureusement pas le cas de tous ceux existant sur le marché.
La seule mention « Aloe vera » sur une étiquette, et encore moins « Aloès », ne suffit pas pour être sûr de la qualité du produit présenté. En savoir plus sur le marketing des produits aloe vera.
Retenez bien ceci :
Plus le gel d’Aloe vera est transformé, et moins il sera efficace !